La fin des radars tronçons
Les radars tronçons ont fait leur apparition en France en 2012. On en compte 100 dans toute la France.
Ces radars qui agissent parfois sur plusieurs kilomètres, permettent de contrôler la vitesse moyenne d’un véhicule.
Malheureusement même si ce dispositif est performant, ils vont peu à peu être remplacés car trop coûteux.
Le radar tronçon, un dispositif paradoxalement renié
Les radars tronçons vont petit à petit disparaître du bord de nos routes à cause de leurs coûts d’installation et de maintenance élevés (165 000 € d’installation et 19 000 € par an de maintenance selon le site radars-auto.com).
L’objectif d’un radar est de contrôler et sanctionner si besoin la vitesse des automobilistes dans le but de réduire le nombre d’accidents de la route. Un radar qui ne sanctionne pas signifie que les conducteurs respectent les limitations de vitesse de la zone, notamment pour un radar tronçon qui prend effet sur une longue distance contrairement à un radar fixe. Mais un radar qui ne sanctionne pas n’est pas « rentable ». C’est le cas des radars tronçons qui distribuent moins de PV. En 2019, sur 23,8 millions de PV, seulement 330 000 provenaient des radars tronçons.
Trouver un système plus efficace
A partir de 2025, le gouvernement souhaite remplacer ces radars tronçons par un nouveau dispositif plus moderne et moins coûteux. L’État a lancé un appel d’offres auprès des fabricants de radars pour imaginer un système plus discret et déplaçable, pour les installer sur des mâts préexistants. Le radar devra également fonctionner sur batterie.
Remplacer par des radars tourelles
La Sécurité Routière va également procéder à des remplacements par des radars tourelles apparus en 2018. Pour rappel, les radars tourelles contrôlent la vitesse de circulation des automobilistes mais aussi d’autres infractions :
Ces infractions ne peuvent être relevées qu’en cas d’excès de vitesse par examen du cliché d’infraction. |