Les deux et trois-roues

Le casque : neuf, homologué et attaché

Les blessures à la tête étant la cause principale de handicap et de décès parmi les motocyclistes, on comprend pourquoi le port du casque est obligatoire pour tout conducteur ou passager d’un deux-roues motorisé (art. R431-1).

Il faut savoir que, quel que soit le type de casque, 20 % sont éjectés en cas d’accident grave, et cela pour deux causes principales :

  • Une taille du casque mal adaptée à la tête de l'usager.
  • Une jugulaire non attachée ou une attache trop lâche ce qui revient au même en cas de choc.

Pour être conforme aux normes de sécurité en vigueur, un casque neuf, homologué et soigneusement fixé est donc de rigueur !

Deux types d’homologation sont reconnus

  • La norme européenne : une étiquette blanche

De plus en plus fréquente (lettre E suivie de l’indication du pays ayant homologué le casque et du numéro d’homologation)

  • La norme française : une étiquette verte NF

Cette norme tend à disparaître. Une lettre indique ensuite le niveau de protection offert par la mentonnière.

- La lettre «P» indique que la mentonnière du casque répond au niveau de protection requis (dans le cas contraire, figurent les lettres « NP »).

- La lettre «J» concerne les casques « jets » dépourvus de mentonnière.

Optimiser la protection offerte par le casque, c’est :

  • Ne jamais l’acheter d’occasion.
  • Le choisir parfaitement ajusté à votre tête, sans la compresser.
  • Le fixer avec soin, la sangle devant toujours être correctement attachée et serrée.
  • Veiller à la qualité antirayures et antibuée de la visière, c’est s’assurer une parfaite visibilité.
  • Visibilité encore : préférez les couleurs claires pour être vu !
  • Porter le casque tête nue (sans casquette, bonnet…) optimise votre protection.
  • Remplacer son casque tous les cinq ans, et obligatoirement après tout impact violent .

Choisir son casque

  • L’intégral : enveloppant toute la tête, il offre un niveau optimal de protection. Particulièrement adapté aux longs trajets, efficace en cas d’intempéries, il est lourd et offre une visibilité limitée.
  • Le jet : plus léger et aéré que le casque intégral, il offre une meilleure visibilité grâce à un angle de vision plus large. En revanche, ne protégeant ni le visage ni le menton, il assure une protection moindre que le casque intégral.

Comment essayer son casque ?

Neuf, il est souhaitable que votre casque vous serre un peu. Pour savoir s’il est adapté, secouez plusieurs fois la tête après avoir mis le casque sans en serrer la jugulaire. Le casque ne doit pas bouger.

Si vous portez des lunettes de vue, n’oubliez pas d’essayer votre casque en situation réelle avec vos lunettes

Comment entretenir son casque ?

Utilisez exclusivement de l’eau savonneuse et n’utilisez jamais de solvant.

Le bon casque, c’est celui qui vous protège le jour où vous en avez besoin :

  • Il couvre le front au-dessus des sourcils.
  • Il est toujours confortable et ne doit pas exercer de pression sur les lunettes pour les motocyclistes qui en portent.
  • Il ne doit jamais glisser devant les yeux ni exercer de pression sur le front.
  • Il ne doit pas obstruer la vision périphérique.

 

Source : www.securite-routiere.gouv.fr

Partager